un peu de rp [nouvelle]

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Aelis

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21 messages postés

Posté le 19-07-2005 à 01:33:38

c une nouvelle postée pour un concours organisé par une guilde de GW

je n'en suis pas très fière mais bon....

Fichu boulot...

Une goutte de sueur se met à couler le long de mon dos nu. La chaleur qui régne en cet instant précis commence à me faire perdre mes moyens. Je ne sais plus exactement ce qui se passe, toujours est il qu’un dragon au loin rugit de rage. L’œuf que j’ai dans les mains et avec lequel je cours en est peut être la cause. Mon épée à mon coté cliquette désespérément au rythme de ma course effrénée. Sortir de la grotte où maman dragon garde ses petits en emportant l’un d’eux n’allait pas être de tout repos. Fichu boulot…
Je me demande pourquoi j’ai accepté ce travail, peut être à cause des cent platines qui étaient à la clé… A moins que ce ne fût à cause du séducteur sourire du beau gosse qui m’avait demandé de faire ça. Je ne me rappelle plus très bien, mais ce n’est pas faute de chercher, l’alcool que j’avais avalé y était sans doute aussi pour beaucoup aussi.

Devant moi le noir, derrière moi les ténèbres. Je n’ai pas grand choix. Un des boyaux vers là où je me dirige va m’amener dehors, au soleil, en courant très vite, je n’aurai plus qu’à prier pour trouver rapidement une cachette ensuite, que la grosse bestiole qui me poursuit ne me trouve pas une fois à l’air libre. Quel dommage que je n’ai rien pour boucher l’entrée de cette foutue grotte, au moins aurais je eu la paix quelques minutes une fois à l’extérieur.
J’ai été folle d’accepter ce genre de mission. Je suis la meilleure chasseuse de prime de toute la Kyrie, pourquoi ? Parce que je sors toujours vivante de mes boulots et là j’en prend un suicidaire. J’ai de grandes chances d’y rester malgré ma réputation. Quinze ans que j’officie… Après ça, si je réussis, je prendrais une retraite bien méritée, c’est bien décidé.

Je crois m’être trompée de boyau, les ossements au sol sont trop neufs, personne n’a marché dessus depuis une éternité. Je n’aurai pas dû mettre cette armure pour venir ici, mon dos est couvert de traces d’humidité. Les parois résonnent. Maman dragon a l’air d’être toujours sur ma trace. Il faut que je me dépêche, faire demi tour, afin de lui échapper. J’aurai pourtant juré être bien venue par la gauche, mais ça devait être ma droite. Kritsin, Kritsin, reprends tes esprits, l’œuf pèse lourd mais tout de même. Tu es dans l’embarras mais ce n’est pas la première fois. Réfléchis, creuses toi la tête et vite, tu as vraiment autre chose à faire que t’affoler. Je reviens sur mes pas à une vitesse hallucinante. Je suis à bout de souffle, cela fait trois jours que j’oublie de faire mes exercices du matin pour rester en forme. La prochaine fois, si je n’arrête pas ce boulot, j’y penserais.

Les rugissements se rapprochent, si je ne trouve pas la sortie rapidement je vais y passer. Mon pied droit vient de se coincer dans un crâne, je continue en boitant. Ne pas laisser tomber mon précieux objet où je devrais revenir. Et puis si j’abandonnais ? Non, je n’ai pas le droit. Je dois toujours aller au bout des missions que j’accepte. Foutu boulot …
Je sens quelque chose me frôler mais mon chargement est trop gros pour que je puisse me saisir de mon épée. Une chauve souris, rien de grave, calmes toi Kritsin, respires. Si je me rappelle bien à partir d’ici la sortie est dans trois boyaux à droite. Courir, vite… Les parois tremblent de plus en plus fort. Ma chausse s’est enfin enlevée du crâne. Je perçois un rayon d’air frais. Je suis dans la bonne direction. Vite, plus vite encore… Mes pas s’accélèrent, mon cœur bat à tout rompre, je vais y arriver, je vais sortir de cette fournaise.

Le soleil, enfin. Je suis dehors mais n’ai pas le droit pour autant de m’arrêter. La bête derrière moi ne me fera aucune faveur et je le sais. Courir, encore et toujours. Quand j’aurai trouvé un bon abri, je pourrais m’arrêter un moment. Pour le moment il n’y a rien de concret, les feuillages autour de la grotte sont trop petits pour nous cacher tous les deux, moi et mon chargement. Il me faut continuer. Je connais mal l’endroit, y venant peu souvent et mon employeur ne m’en a pas dit grand-chose. En y réfléchissant, je me demande si il n’avait pas mis quelque chose dans la bière naine, généralement je la tiens mieux que ça …. A l’aller j’avais remarqué deux trois grottes inhabitées pas trop loin. Oh non, faut que je me grouilles, le monstre est là. Une deux, une deux, une deux… Encore cinq minutes et je devrais atteindre la première entrée. Un souffle chaud vient balayer les traces que mes pas viennent de faire dans le sol malléable. La créature devrait me griller prochainement si les dieux ne m’aident pas. Grenth, où es tuuuuuu ?

Il semble que la bête se soit éloignée. Je reprend mon souffle encore dix bonnes minutes puis j’irai au lieu de rendez vous. Cette cachette a été un cadeau du ciel, c’est impossible autrement. Je sors de ma botte un morceau de viande séchée et me met à la mordiller. Mes tempes n’auraient pu supporter plus longtemps la pression que je leur avais mise. Qu’il fait bon de se reposer un peu. Maman ne peut pas entrer ici, l’embouchure de ce lieu est trop petit pour une créature de sa taille. Le lieu en lui-même est minuscule, c’est une sorte de petite niche. En me mettant tout au bout avec mon chargement, j’ai pu échapper au souffle de la bête en colère, seuls quelques cheveux sur mon crâne ont souffert. Faudra que je pense à les couper plus court.

Je reprends ma marche lentement, en vérifiant bien que « Maman » ne nous suit plus. Tout va bien, elle n’est nulle part et comme elle ne sait pas se rendre invisible… Enfin du moins je pense. Je reste sur mes gardes, je vérifie où je marche. Le soleil est en train de se coucher je devrais bientôt être arrivée. Foutu boulot. J’ai mal aux pieds, mon dos me brûle légèrement, et je commence à avoir une migraine. Mhenlo va avoir du travail quand je vais rentrer.
Une immense choppe de bière naine m’attend sur la table de la petite taverne où nous avions rendez vous. Le beau gosse est là, accompagné par un homme assez grand et encapuchonné. Je tends à mon commanditaire le résultat de mes souffrances et un grand sourire vient éclairer son visage alors qu’il me donne mon dû bien gagné. L’homme à coté de lui a un léger mouvement alors. Le tavernier s’approche et dépose trois nouvelles coupes remplies d’un nectar inconnu devant nous avant de repartir vers ses cuisines.
Fêtons votre victoire voulez vous ? La voix qui sort de la capuche est rauque, comme si les cordes vocales du types avaient été à moitié tranchées. J’acquiesce, sans trop me poser de questions. Je suis fatiguée, j’ai réussi mon labeur, je suis contente, mon principal but maintenant est de me reposer..

Ma tête commence à me tourner légèrement, alors que le nectar velouté coule dans ma gorge. Je ne sais pas quelle est cette boisson mais elle est fort douce. Je sens mes paupières s’alourdir et mon cœur à se mettre à battre plus lentement, peu à peu. Mes bras commencent à trembler et ma coupe se retrouve au sol. Interrogative, je regarde mes deux « patrons ». Le beau gosse a au visage un sourire qui ne présage rien de bon quand à l’autre… Alors que je me retiens jusque me faire blanchir les articulations à la table pour ne pas basculer, l’homme baisse sa capuche. Myël… Ma première mission était de tuer un de mes amants… Je croyais pourtant l’avoir égorgé. Que fait il ici devant moi ? J’avais donc failli…
Son regard est devenu cireux et sa peau d’une couleur huileuse. L’expression machiavélique qui lui colle au portrait ne peut en rien me rassurer.

Je sens ma tête venir se coller au bois froid de la table, mon souffle s’estompe à présent et mon cœur me fait mal. Je ne ressens plus rien que ce cœur qui me fait mal, comme si milles serpents étaient venu en lui. Comment ai-je pu me laisser avoir d’une telle sorte…. Je n’aurai jamais dû boire. Je me suis trop laissée aller. Comment a-t-il su où me trouver ? L’homme à l’œuf était il un simple complice ? A moins que ça ne soit lui qui voulait ce foutu bébé ?
Bonne nuit petite fille… murmure la voix à mon oreille, cette voix qu’à présent je hais.
J’aurai dû faire plus attention.

Fichu boulot …..

valkyrios

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3 messages postés

Posté le 19-07-2005 à 02:08:25

J'ai eu un peu de mal à me plonger dedans au debut, mais la fin m'a bien accroché...

Y-a peut-etre deux ,trois trucs a revoir (style la répétition dans ta phrase : l’alcool que j’avais avalé y était sans doute aussi pour beaucoup aussi .

)...

Ce sont des détails, mais bon...

Mais sinon c'est bien

Esthes

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15 messages postés

Posté le 19-07-2005 à 18:00:00

Joli, superbe imagination.

bon c ou ki a les mobs a butter la ??? hein ?

v appeler Harry et Faster tu vas voir il vont faire le menage y a pas de pb ^^

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Vivre et laisser vivre ...sauf les kons...

Aelis

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21 messages postés

Posté le 20-07-2005 à 02:00:08

miki :$

bon j'ai fait un autre essai mais j'en suis encore moins fiere je n'avais vraiment pas d'inspiration

Elle prit sa tête entre ses mains et soupira longuement. Ce parchemin vierge n’allait pas se remplir tout seul, et pour son auditoire demain, Lïnia allait devoir y avoir marqué quelques lignes. De quoi faire une chansonnette quoi… Quelque chose de rapide à dire et à répéter sur un petit air de luth.
La barde ferma les yeux et se laissa aller contre le dossier de la chaise à moitié pourrie de la chambre d’auberge où elle se trouvait. Tous les ans à l’arche du lion se déroulait le Concours Annuel des Bardes de la Tyrie, le CABT, très réputé, où nombre de maîtres ès chants venaient à s’affronter pour le plaisir des oreilles. Les prix que les vainqueurs récoltaient étaient fort intéressants, il arrivait même que des nobles leur passent alors commande à des tarifs fort élevés. Ce festival se déroulait sur une semaine et donnait à chaque barde l’opportunité de se faire mieux connaître. Toutes les épreuves étaient représentées, et chacun participait à celles qu’il désirait. Lïnia s’était inscrite pour le chant, la composition de texte et le luth selon les ordres de son maître, Firedish O Camenell, un simple troubadour vagabond.

"Mon but après tout n’est pas de gagner, juste d’impressionner. " Murmurant ces quelques mots que son maître lui avait répété milles fois, elle s’étira longuement après avoir reposé sa plume dans l’encrier. Il ne lui restait que quelques heures avant le lever du soleil et le début de l’épreuve et elle n’avait pas même dormi. La Muse des arts semblait l’avoir quittée pour de bon cette nuit…
Poussant un nouveau soupir la jeune femme se releva et alla s’accouder à la fenêtre de sa chambre. La nuit était fraîche, et la bise légère. Aucun nuage ne venait à obstruer le doux paysage qui s’offrait aux yeux de ceux qui, comme Lïnia n’arrivaient à trouver le sommeil.
Pareilles à un parchemin, les ténèbres étaient vierges de tout écrit, seules quelques petites taches, les étoiles, leur enlevaient leur uniformité. Décidément, cette épreuve la perturbait fortement… Un petit air que lui chantait auparavant Firedish lui revint aux lèvres. Des images de joie liées à cette chansonnette lui revinrent en mémoire, et un petit sourire vint éclairer son visage. La formation pour devenir troubadour de rue avait été difficile, Lïnia se rappelait l’avoir commencé alors qu’elle n’avait que neuf ans, son nouveau maître l’avait entraînée loin de chez ses parents pour ce. Dix ans qu’elle était maintenant dehors dans les rues, avait appris à jouer du luth et à utiliser sa voix et elle n’arrivait pas en un soir à écrire un petit poème.
Fallait il vraiment qu’elle soit nulle…

Son regard se perdit dans les couleurs de l’aube naissante. Rester près de la fenêtre ne l’avait pas aidée à trouver un sujet pour le concours, et il ne restait à présent qu’une petite demi heure à peine, le temps que la rosée du matin dégringole des feuilles où elle s’était nichée pour que la cloche annonçant le début des festivités. Tant pis, La jeune barde annulerait sa prestation et se concentrerait sur les deux autres épreuves. Après tout elle était plus douée au luth, et y avait un répertoire assez grand. Que Firedish serait déçu…
Un nouveau soupir perla en son sein et elle sentit son cœur se serrer alors que ses yeux revenaient vers le parchemin toujours aussi vite de trace d’encre.

Il y avait au moins à cela un bon coté… Elle allait enfin pouvoir dormir.

Takeshi

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2 messages postés

Posté le 20-07-2005 à 18:22:20

Elle écris bien cette pitite quand meme

.
Nan c'est vrai, meme si elle aime pas qu'on le dise.

Par contre j'ai eu un peu du mal à accrocher à la deuxieme, mais je pense pas que sa soit de ta faute